Pesticides et biodiversité, l’impossible cohabitation ? – Mercredi 19 Décembre 2018 – AVIGNON

20h30 – 22h30

Restaurant Françoise

6 rue du Général Leclerc – Avignon

Entrée libre & gratuite

Avec la participation de :

Pascal Monestiez, Directeur de recherche INRA Avignon

Thomas Delattre, Chargé de Recherche INRA Avignon

Francois Warlop, Agronome GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique) Avignon

Fanny Frey et Jack Mennoux de la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) Vaucluse

 

La France, troisième consommateur mondial de produits phytosanitaires, est confrontée à la remise en question de cette utilisation des pesticides.

« Pour les médias grand public, la réponse à cette question paraît évidente : les pesticides réduisent la biodiversité. C’est pourtant l’objet d’âpres débats entre agronomes, et de façon plus feutrée, au niveau scientifique. En effet, s’il est clair que les pesticides réduisent la biodiversité à l’intérieur des parcelles cultivées, les partisans de l’agriculture conventionnelle (par opposition à l’agriculture bio) font valoir qu’ils augmentent fortement les rendements et diminuent la surface agricole nécessaire pour nourrir l’humanité, limitant la destruction d’espaces naturels. Toute la difficulté est de quantifier cet effet positif et de le comparer aux effets négatifs. La difficulté est encore accrue par le fait que ces effets antagonistes ne s’exercent pas à la même échelle géographique. » … telle est la présentation de cette question par P. Stoop de l’AFIS (Association Française pour Information Scientifique).

Par ailleurs, deux expertises collectives de l’INRA, « Pesticides, Agriculture et Environnement », en 2005, puis « Agriculture et Biodiversité » en 2010 ont fait l’inventaire des travaux scientifiques sur l’impact des pesticides (et de façon générale de l’agriculture intensive) sur la flore et la faune non-cible.

« Ces synthèses montrent des effets indésirables associés aux pesticides sur de nombreuses catégories d’organismes, y compris des espèces non ciblées comme les lombrics. Mais elles montrent aussi qu’il est très difficile de faire la part entre plusieurs facteurs :

  • Les effets directs des pesticides, causés par leur toxicité.
  • Les effets indirects, en particulier les effets trophiques, liés à l’alimentation de la faune sauvage. »

 

A la lecture de ces deux documents on voit donc que le problème est complexe, comme d’ailleurs l’est celui de la biodiversité. C’est pour cela que le Café des Sciences d’Avignon vous invite à venir en discuter avec nos invités.…

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