Conséquences écologiques de la pêche – 18 novembre 2015 – AVIGNON

Le Café des Sciences d’Avignon vous donne rendez-vous pour une soirée-débat qui portera sur le thème :
CONSEQUENCES ECOLOGIQUES DE LA PÊCHE
Gestion des océans, où ça pêche ?

Mercredi 18 Novembre 2015 – 20h30

Restaurant Françoise
6 rue du Général Leclerc

  AVIGNON

Nos Invités

Christian Chaboud : Économiste des pêches, UMR MARBEC (Marine Biodiversity Exploitation and Conservation), travaille sur l’économie des pêches côtières (Afrique de l’Ouest, Océan Indien et Méditerranée) et leur gouvernance.
Il s’intéresse en particulier à l’évolution des systèmes de gestion et de gouvernance en réponses aux enjeux écologiques.

Jean-Marc Fromentin : Ifremer, Directeur adjoint de l’UMR MARBEC (MARine Biodiversity Exploitation and Conservation) sur le site de Montpellier-Sète-Palavas.

 Chercheur en écologie halieutique, il travaille sur la réponse des populations de poissons aux changements de leur environnement et à la pression exercée par la pêche, en particulier sur les poissons grands pélagiques. Dans ce cadre, il a longtemps participé à l’évaluation et la gestion du thon rouge au travers des groupes de travail de la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique (CICTA).

Frédéric Menard : Chercheur IRD à l’Institut Méditerranéen d’Océanologie (MIO), Aix-Marseille Université,
Son thème de recherche concerne les chaînes alimentaires dans les écosystèmes marins pélagiques.

 Les océans et les mers couvrent 72% de la surface de notre planète. Ils abritent des écosystèmes riches avec un nombre d’espèces vivantes bien plus important que sur la terre ferme. Mais la plupart des espèces côtières ou de surface sont menacées par les activités humaines. Si les pollutions des transports ou des marées noires et le réchauffement planétaire, sont les principales causes de la dégradation des océans quelle part peut-on attribuer à la pêche moderne ?

  La consommation de poissons est en permanente augmentation dans les pays en développement mais aussi dans les pays développés, où on apprécie de plus en plus les aliments protégeant contre les maladies cardio-vasculaires comme les Oméga3 contenus en grande quantité dans les poissons d’eau froide. Pour répondre à cette demande, les pêcheurs se sont dotés d’équipements et de méthodes de pêche permettant la capture d’un nombre encore plus élevé de poissons à une distance plus grande du port d’attache.

 Pour préserver les espèces encore faut-il estimer leur population. Les thons sont, par exemple, très difficiles à observer. Les relations sont plutôt difficiles avec les pêcheurs, ce qui ne facilite pas les études de terrain. Quelles sont les méthodes utilisées pour estimer les populations de certaines espèces de poissons ?

  Les ressources halieutiques sont renouvelables mais limitées et on assiste aujourd’hui à un bouleversement des écosystèmes marins avec notamment une forte décroissance des grands prédateurs très prisés comme le thon rouge dont la demande ne cesse d’augmenter depuis 30 ans.

  • Quelles sont les conséquences de la disparition des grands poissons pélagiques ?
  • Pourquoi les écosystèmes marins sont très différents de ceux de la terre ferme ?
  •  Les exploitants des pêches à grande échelle attrapent et tuent souvent de manière accidentelle des espèces marines non ciblées. Peut-on avoir une estimation de cet effet collatéral ?
  • Cette pratique a également des répercussions sur la capacité à vivre de la pêche des exploitants des pêches à plus petite échelle. Comment peut-on aider la pêche traditionnelle qui représente une part non négligeable de l’économie de certains pays ?
  •  L’aquaculture est une technique qui se développe de plus en plus, surtout dans le Sud-Est asiatique, en Europe et en Amérique du Nord. Pour répondre à la demande des consommateurs tout en préservant certaines espèces, l’aquaculture est-elle une bonne solution ?

 

Ces questions et bien d’autres, vous pourrez les poser

à nos spécialistes au cours de cette soirée

Nos soirées démarrent à 20h30 et se terminent vers 22h30. Le Restaurant « Françoise » nous ouvre gracieusement ses portes. Il est possible de manger et boire avant ou pendant la soirée

Le Café des Sciences d’Avignon fait partie du réseau Culture Sciences Paca

http://www.culture-science-paca.org/