Les enfants précoces – 12 mars 2014 – AVIGNON

 Le Café des Sciences d’Avignon vous donne rendez-vous pour une soirée-débat qui portera sur le thème :

Les enfants précoces

Mercredi 12 mars 2014 – 20h30

Restaurant Françoise
6 rue du Général Leclerc

   AVIGNON

 

Nos Invités

Jeanne Siaud-Facchin

Psychologue clinicienne et psychothérapeute.
Ancienne attachée des hôpitaux de Paris et de Marseille, elle a créé Cogito’Z, premiers centres français de diagnostic et de prise en charge des troubles des apprentissages scolaires (Marseille, Avignon, Paris). Spécialiste reconnue des surdoués, petits et grands, Jeanne Siaud-Facchin a apporté une contribution décisive dans la compréhension et la prise en charge des enfants, ados et adultes surdoués.

Bruno Wicker

Chercheur en neurobiologie au CNRS à lInstitut de Neurosciences de la Timone, Campus Santé Timone, MarseilleSes recherches ont pour principal objectif d’identifier les bases cérébrales du comportement socio émotionnel et leurs dysfonctionnements dans l’autisme et le syndrome d’Asperger.
Ses études utilisent les outils des neurosciences cognitives, depuis des études purement comportementales jusqu’à des études de neuroimagerie par résonance magnétique fonctionnelle.

Christophe Marquier

EN Adjoint (Inspecteur de l’Education Nationale pour le Vaucluse)
Adjoint du Vaucluse et référent départemental EIP (Enfants Intellectuellement Précoce)

Quand on parle d’enfants précoces on pense également à enfants surdoués, à haut potentiel, prodiges, virtuoses ou de génies, mais que cachent tous ses termes ? Sont-ils synonymes ? 

Le terme « surdoué » est un néologisme employé pour la première fois en 1946 à Genève par le docteur Julian de Ajuriaguerra pour désigner une catégorie d’enfants qu’il caractérise ainsi : « On appelle enfant surdoué celui qui possède des aptitudes supérieures qui dépassent nettement la moyenne des capacités des enfants de son âge ». Mais comment peut-on les évaluer ? Les tests de QI sont-ils suffisants ? Ces enfants sont-ils précoces pour tout ?  

Le fait d’être différents des autres entraîne bien souvent des difficultés, principalement d’adaptation. Il est à remarquer que beaucoup d’enfants en échec scolaire ou présentant des troubles psychologiques graves ont un QI élevé. Etre surdoué n’est donc pas forcément un avantage, contrairement à ce qu’on peut penser mais peut-on être heureux quand on est surdoué ? Comment peut-on les aider, à l’école, au sein de leur famille, dans la vie associative avec d’autres enfants ? Est-ce que les différents systèmes éducatifs les prennent en compte ?

Mais comment fonctionnent ces enfants ? Les enfants surdoués sont « branchés en permanence » sur le monde extérieur ; ils perçoivent beaucoup plus d’informations en provenance de leur environnement qu’un enfant ayant un QI de 100. Cela explique les compétences du jeune surdoué en mathématiques, il ­connaît par exemple le résultat d’un problème de manière presque intuitive mais ne sait pas toujours expliquer par quel chemin il y est arrivé. Cette remarque nous fait immanquablement penser au film « Rain Man » dans lequel Dustin Hoffman joue le rôle d’un autiste. Surdoué et autisme sont-ils identiques ou différents ? Peut-on être autiste et surdoué en même temps ?

Des marqueurs neurologiques ont-ils été trouvés chez ces enfants ? On a constaté que la durée de leur sommeil paradoxal est supérieure à la moyenne. La vitesse de transmission des influx nerveux dans leur cortex cérébral est plus élevée. Ils ont une capacité de stockage d’informations en mémoire à court terme deux fois plus grande que chez la majorité des enfants. Leur cerveau est-il donc différent de celui des personnes dites normales ? Peut-on définir une aire cérébrale de la précocité ?

Cette manière différente de traiter l’information est-elle responsables des conséquences négatives sur la scolarité de certains surdoués et pourquoi ce risque apparaît-il surtout à l’adolescence ? Que deviennent-ils à l’âge adulte ?

Finalement, les surdoués nous font-ils pas entrevoir les possibilités presque infinies de nos capacités cérébrales ?

Ces questions et bien d’autres, vous pourrez les poser

à nos spécialistes au cours de cette soirée

Ce café des sciences est organisé en partenariat avec l’association des neurosciences à l’occasion de la semaine du cerveau du 10 au 16 mars 2014 http://semaineducerveau.fr/

Nos soirées démarrent à 20h30 et se terminent vers 22h30. Le Restaurant « Françoise » nous ouvre gracieusement ses portes. Il est possible de manger et boire avant ou pendant la soirée