Climat, ou en sommes nous ? – 13 Janvier 2010 – AVIGNON

« Réchauffement climatique …

où en sommes nous ? »

Mercredi 13 Janvier 2010 à 20h30
Restaurant « Françoise »
6 rue Général Leclerc
AVIGNON

Avec la participation de :

  • Valérie Masson-Delmotte paléo-climatologue du Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement – (CEA/CNRS)
  • Bernard Seguin, (INRA Avignon), Coordinateur de travaux sur le Changement Climatique et l’Effet de Serre (INRA/ Ministère /GIEC- Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat)

« Orage décennal » !« Crue du siècle » !! « Canicule millénaire » !!! Que de superlatifs !
Est-ce une réalité écologique ? La conséquence des activités de l’homme ? Une évolution climatique naturelle ? … et puis pourquoi tant d’alarmisme ? Ces situations climatiques sont systématiquement qualifiées de « sans précédentes »…de la seule faute du seul CO2 ?

C’est possible ! La preuve : depuis 20 ans les glaciers alpins reculent ; il y a deux siècles la rigueur du climat a catalysé des révolutions ; il y a quelques millénaires l’ours et le mammouth s’accommodaient de la froideur  de nos latitudes … Mais si nous regardons encore plus arrière, des grands vertébrés à sang froid se prélassaient dans la chaleur de notre pays.

Le réchauffement, s’il n’est pas nouveau, reste brutal. Il résulte pour le GIEC de l’abondance des gaz à effet de serre (le  CO2 en tête) liée à l’activité humaine.  Mais une poignée d’autres scientifiques s’insurgent contre cette « pensée unique »; Pour eux, les gaz à effet de serre ont une action réelle mais les cycles solaires associés au magnétisme terrestre pourraient aussi expliquer beaucoup de choses. Lobbies ?

Une manière objective de le  savoir est de comparer les prédictions des années 90, relatives aux modèles  climatiques et sociologiques, aux données d’aujourd’hui, 20 ans après.

Le réchauffement climatique est-il durable au point de revenir à des conditions climatiques d’une autre ère ?  Les dunes de sable d’aujourd’hui redeviendraient-elles le grenier à blé d’hier, les champs de manioc seront-ils les futurs vignobles… Notre Côte du Rhône aura-t-il demain le goût du Gris de Boulaouane ou du Sidi Brahim ? Plus préoccupant encore, quels seront les pays les plus menacés et quid  des flux migratoires ?

Nos dirigeants politiques deviendront-ils « vertueux »?  Profiteront-ils  de cette nouvelle donne pour changer les règles du jeu économique? A voir les conclusions des rencontres de Copenhague de décembre dernier, l’optimisme n’est pas de mise !