MERS AUSTRALES …
pourquoi les scientifiques s’y intéressent-ils ?
Intervenants :
Christophe Guinet et Frederic Bailleul, chercheur du CEBC (Centre d’Etude Biologique de Chizé-CNRS) : spécialistes des mammifères marins et responsables du projet ANR IPSOS SEAL
http://www.cebc.cnrs.fr/ecomm/Fr_ecomm/equip_CG.html
http://www.cebc.cnrs.fr/ecomm/Fr_ecomm/equip_FB.html
Stéphane Blain, Laboratoire d’océanographie biologique de Banyuls-CNRS, biogéochimiste spécialiste de l’océan austral, responsable du programme KEOPS :
http://www.com.univ-mrs.fr/LOB/admin/detailperso.php?nom=Stephane:BLAIN
http://www.obs-vlfr.fr/proof/vt/op/ec/keops/keo.htm
Pascal Monestiez, INRA Avignon, Unité Biostatistique et Processus spatiaux, modélisateur dans le projet IPSOS SEAL.
En présence d’autres chercheurs du programme IPSOS – SEAL
Les mers australes (ceinture océanique autour du continent Antartique) sont comme tout système marin polaire parmi les plus sensibles aux effets des changements climatiques.
De plus, des résultats contradictoires sur l’évolution de leur productivité primaire au réchauffement global ont motivé plusieurs programmes de recherche récents ou actuels (KEOPS, API-MEOP, IPSOS-SEAL).
Seront abordées les questions scientifiques concernant les grands cycles océaniques (cycle du carbone, fixation du CO2 par la pompe biologique, role de la fertilisation en fer, répartition de la production primaire) et leur variation inter-annuelles dans le cadre du rechauffement climatique.
Seront aussi abordés la fragilité des écosystèmes marins concernés et de leur prédateurs superieurs (mammifères : élephants de mer, otaries à fourrure, orques, et oiseaux marins : albatros, manchots, …) et la manière dont ces animaux peuvent devenir de précieux auxiliaires des scientifiques comme collecteurs de données et sentinelles des changements écologiques
http://biology.st-andrews.ac.uk/seaos
http://www.cnes.fr/web/6243-argonimaux.php.
L’année 2008 est année polaire internationale :